L'abattoir du Vigan est un équipement fondamental pour tous les éleveurs qui font de la viande. C'est le seul abattoir à être agréé "bio "dans le Gard. Construiteen 1988, il a été repris en gestion par la Communauté de communes du Pays Viganais. Depuis 20A0 de forts investissements y ont été faits : plus de 750 000 euros d'investissements (État : 127 000 €, Conseil Régional : 265 000€, Conseil général du Gard : 300 000 € et de la Communauté de communes du pays Viganais : 495 000€) afin de le moderniser pour respecter les nouvelles normes européennes en terme d'abattage des viandes bovine, ovine, et caprine. En 2011 a eu lieu l'ouverture d'un nouvel atelier de transformation charcutière, la volaille, destinés à la vente directe.
Beaucoup de produits sont transformés directement par les producteurs eux-mêmes, dans des ateliers personnels : nomment le fromage (chèvre et brebis) mais aussi des confitures, sirops, etc.
Toutefois, pour accéder à des installations plus performantes des Coopératives d'utilisation du matériel agricole ont été crées, celle du Pendedis (St Michel de Dèze) fonctionne depuis 2010.
La Cuma qu'est-ce que c'est ?
Les gens viennent du Galeizon, de la vallée longue ou de la vallée française, de Florac, du Causse, de Mende, de Villefort et même plus loin. La Cuma a été financée par la Fédération des Cuma, la Region, l'Europe etc et la prise de participation des premiers coopérateurs (une trentaine : entre 400 et 800 € de parts chacun). Les " parts " correspondent à l'achat de matériel et à des parts sociales en fonction du type de travaux. Par exemple quelqu'un qui vient régulièrement traité des châtaignes prend des parts sociales en fonction du volume traité et s'engage sur ce volume pour 5 ans. De 30 coopérateurs on est passé à 80 mais ce sont beaucoup de petits coopérateurs maintenant.
Comment ça se passe ?
On y vient avec ses châtaignes et ses fruits et on travaille ensemble, aidé par les salariés .Pour les châtaignes (30 t de châtaignes épluchées) on peut faire la totalité : four (pelage), épluchage, tri, nettoyage, cuisson, raffinage (évacuer les peaux de la pulpe), purée, congélation, conditionnement (marrons naturels ou prêts pour la confiture)... ou une partie seulement (finir chez soi) c'est au choix. Il n'y a pas de clède par contre pour les châtaignes sèches. La Cuma tourne de 7 à 21 h pendant la saison.
A part les châtaignes, que faites-vous encore ?
Des jus : pommes( 7000 l de jus), coings, poires, kiwi, raisin, mélanges, on fait le broyage, le pressage, la pasteurisation et la mise en bouteille. Les confitures ce sont : des fruits rouges, mûres, abricots, cerises,, cynorhodon selon la saison.... Les soupes de fruits aussi et les sauces (tomates). L'automne plutôt les châtaignes, l'hiver les soupes, l'été les fruits...
Mais il faut disposer de gros volumes de fruits ?
La Cuma permet ausssi la petite transformation à la main (pour les petits volumes de confitures et purées). Il y a une petite raffineuse pour 10 kg et moins. On peut venir avec 20 ou 30 kg de châtaignes le matin et repartir avec ses pots le soir souvent en combinant avec un gros producteurs qui passe en même temps : l'important c'est d'avoir une bonne logistique (prise de rendez-vous, respect des quantités maximales à traiter dans la journée). On a beaucoup de souplesse pour donner la liberté à chacun de faire ses propres recettes.
Comment se développe la CUMA ?
Au tout début il n'y avait qu'un four, un tapis, une doseuse-capsuleuse, cette année on prévoit l'installation de la chambre froide. La CUMA a aussi créé des emplois :
(Marion Bouchet – La tourette à Lamelouze - présidente et Mikaël Chardon – St Martin de Boubaux - trésorier) .
Tous les projets n'aboutissent pas : un Atelier de transformation étaient prévu (et même financé par les pouvoirs publics) à St Hippolyte du Fort mais il n'a pas vu le jour fautes de trouver suffisamment de coopérateurs pour se lancer au début et apporter le financement propre sous forme de parts sociales.
Florac, grace à son CFPPA (Enseignement agricole public) dispose d'un Atelier agro-alimentaire destiné "aux productions carnées avec une salle de découpe allant des volailles aux bovins et aux productions laitières, y compris les productions végétales pour la transformation et le conditionnement des fruits et légumes". Le CFPPA propose aussi à la vente : 35 produits transformés (jus de fruits, confitures, plats cuisinés, terrines, etc.) par les stagiaires en formation. Car l'activité première du CFPPA c'est la formation : formations qualifiantes, accompagnement à la création d'activités, ou formations courtes (téléchargez le programme ci-dessous)