Dans la vallée de Salindrenque nous avons la chance d'avoir encore un potentiel agricole sur le plan humain : bien d'autres régions gardoises ne peuvent en dire autant. Or c'est un atout incontestable pour développer une agriculture de proximité, saine et de qualité, telle que les consommateurs urbains voudraient la trouver.
Mais il y a un autre potentiel à gérer : celui de l'espace agricole. Bien souvent, pour aller au plus simple, les zones constructibles autour des villages ont consommé de l'espace agricole. Mais aujourd'hui les documents d'urbanisme ont l'obligation de réaliser une analyse de la "consommation d'espace" sur les dix années précédant leur approbation et de fixer des objectifs chiffrés de consommation économe de cet espace rare : en localisant les terres agricoles destinées à le rester, et en réglementant les constructions agricoles et non agricoles.
"Pour créer les conditions d’un redéploiement de l’agriculture, il convient de préserver le potentiel que représentent les terres agricoles dans les documents d’urbanisme et de veiller au maintien de conditions favorables à l’exploitation agricole :
Il n'est pas rare que le rapport entre la valeur de l'hectare agricole et celle de l'hectare urbanisable soit de 1 à 10, voire de 1 à 40. Alors que la valeur patrimoniable et collective du foncier agricole comme bien commun s'affirme, les stratégies foncières à l'oeuvre relèvent de logiques individuelles. Or la préservation du foncier agricole passe par la promotion d'un développement urbain économe en espace et par l'affichage de la vocation agricole des espaces correspondants dans les documents de planification."
Extrait de : "Comment concilier urbanisme et agriculture dans le Gard" (Diretion des territoires et de la mer). Cf. document à télécharger ci-dessous.
N'ayant pas d'informations précises sur les politiques locales en matière de préservation de l'espace agricole, nous invitons les intéressés à nous communiquer les informations dont ils disposent.